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[Blu-ray] The Murderer de Na Hong-jin

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Passé quelque peu inaperçu en mai dernier au festival de Cannes où il était sélectionné dans la programmation Un Certain regard, alors que The Chaser y avait fait sensation 3 ans plus tôt, The Murderer arrive dans les bacs vidéo après une carrière en salles bien trop brève. Surtout par rapport au niveau du film, qui avec J’ai rencontré le Diable a encore prouvé que le cinéma coréen éclatait facilement tout ce qui se produit ailleurs dans le monde en termes de polars. The Murderer c’est la confirmation que Na Hong-jin est de la race des grands, qu’il est capable de déployer un rythme haletant sur 2h20 sans jamais rien lâcher, qu’il a du style et une énergie à revendre. Concrètement le film mérite une seconde vie, d’autant plus que les cuistots de chez Wild Side ont mis les petits plats dans les grands pour la sortie en blu-ray le 30 novembre 2011.

Concernant le film lui-même, on en avait dit tout le bien qu’on en pensait pendant le festival. Pour relire tout ça c’est ici que ça se passe mais dans les grandes lignes, c’est une tuerie qu’il serait bête de louper, peut-être le film le plus brutal de l’année.

murderer the ecran dvd3 [Blu ray] The Murderer de Na Hong jin

Côté technique le disque est une merveille. L’image est d’une précision affolante, reproduisant à merveille l’expérience extrême vécue en salles. Les couleurs glaciales, une définition exemplaire, c’est du haut de gamme. De même pour la section sonore avec du DTS-HD sur la VO et la VF. Si on préfère largement la première, logiquement pour l’authenticité, la piste française est loin d’être ridicule pour quiconque est allergique aux sous-titres. Que ce soit dans la retranscription d’une ambiance ou dans les explosions de violence, la puissance sonore de ce blu-ray impressionne.

murderer the ecran dvd5 [Blu ray] The Murderer de Na Hong jin

Niveau suppléments, tandis qu’on regrette encore que l’autre claque coréenne de l’année n’ait été livrée qu’avec un pauvre making-of, c’est la grande classe chez Wild Side. En plus du making-of en huit chapitre, soit presque 1h30 de documentaire qui reviennent sur la plupart des aspects de la production, du projet au tournage en passant par les acteurs et les cascades, on a droit à deux courts métrages signés Na Hong-jin. Le premier, A Perfect red Snapper Dish, datant de 2005 et shooté en 35mm, est typiquement “coréen” dans le sens où le soin extrême apporté à l’image, au montage, en fait une œuvre d’esthète qui plonge dans le glauque à la moindre occasion. Une pépite de 9 minutes d’humour noir assez radicale et drôlement bien mise en scène.  Le second, Sweat, tourné dans un noir et blanc somptueux, conjugue la précision des cadres avec une facilité à capter la matière à l’écran. 12 minutes de pur cinéma sensitif et intense entre larme, sang et sueur. La réussite de The Chaser puis de The Murderer n’est pas une surprise, ce garçon est excessivement doué depuis le début.


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